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Prévention et santé au travail QVCT
Publié le 30 septembre 2024 Modifié le 9 octobre 2024
Temps de lecture : 3 minutes

Quels sont les 3 niveaux de prévention des risques psychosociaux définis par l’OMS ?

Un homme protège une figurine de bois avec un parapluie rouge.

En 1948, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a distingué trois niveaux de prévention des RPS correspondant à des états successifs de la maladie : la prévention primaire, la prévention secondaire et la prévention tertiaire. Ces mesures visent à agir à différents niveaux, en amont ou en aval, sur les facteurs de risque, les symptômes ou encore les conséquences de l’usure professionnelle.

L’OMS définit la prévention de la santé comme « l’ensemble des mesures visant à éviter ou réduire le nombre et la gravité des maladies, des accidents et des handicaps ».

Les mesures de prévention primaire

Elles visent à réduire ou à éliminer les facteurs de risques professionnels, en agissant sur l’organisation, les conditions et l’environnement du travail, au management ainsi qu’au fonctionnement des services. Elles ont pour objectif de prévenir, le plus en amont possible, l’apparition de problématiques de santé liées aux risques psychosociaux, en favorisant un travail satisfaisant, équilibré et respectueux de la santé physique et mentale des individus.

Ce niveau de prévention repose principalement sur :

  • L’approche par l’organisation du travail.
  • L’identification des facteurs de risques et leurs combinaisons particulières dans chaque situation.

Les mesures de prévention secondaire

Elles visent à renforcer les capacités d’adaptation et de résistance des salariés face aux situations contraignantes de travail, en agissant sur les compétences, les attitudes et les comportements individuels. Elles ont pour objectif de limiter l’évolution des facteurs de risque , en aidant les salariés à mieux gérer le stress, à préserver leur santé et à maintenir leur motivation. Là où la prévention primaire vise à adapter l’environnement de travail à l’Humain, la prévention secondaire vise à adapter l’Humain à son environnement de travail. Néanmoins, cette deuxième option ne permettra pas de limiter au maximum, ni de supprimer, les facteurs de risques psychosociaux.

Ce niveau de prévention repose principalement sur :

  • L’approche par le collectif.
  • La sensibilisation des individus sur les risques existants et les moyens de gestions individuels.
  • L’identification du lien entre cette combinaison de facteurs et leurs causes dans les différents déterminants des situations de travail.

Les mesures de prévention tertiaire

Il s’agit de mesures de prévention curatives, la maladie, le dommage sont déjà installés et elles viennent agir sur les conséquences individuelles, collectives et organisationnelles. Elles ont pour objectif de faciliter le rétablissement, le retour au travail et la réinsertion des personnels, en leur offrant un accompagnement médical, psychologique, social et professionnel afin de diminuer les complications éventuelles et de limiter les séquelles.

Ce niveau de prévention repose principalement sur :

  • L’approche individuelle.
  • La réduction de l’impact de certains facteurs de risque sur les individus.
  • L’action sur l’ensemble des déterminants repérés en évitant les solutions partielles ou exclusives.

L’importance de la prévention primaire

Les mesures de prévention primaire sont les plus efficaces car elles agissent de manière systémique sur la situation de travail (c’est-à-dire en comprenant l’ensemble des facteurs et composantes de cette dernière) permettant d’apporter des solutions collectives adaptées afin de rendre l’environnement capacitant. En effet, la création d’un environnement capacitant permettra de réduire l’exposition des personnels aux risques psychosociaux.

Un environnement capacitant vise à proposer un maximum d’adaptations matérielles, organisationnelles ou spatiales pour que chacun puisse effectuer ses tâches dans le respect de son intégrité physique et mentale.

Les mesures de prévention secondaire sont complémentaires aux primaires car elles viendront agir sur l’Humain et donc solutionner les dernières situations à risque n’ayant pas pu l’être par l’adaptation de l’environnement. Et en dernier lieu, les mesures de prévention tertiaire pourront aider à réduire les séquelles et les récidives consécutives qui n’auront pas pu être anticipées.

 

Vous souhaitez être accompagné pour mettre en place des actions de prévention primaire dans votre organisation ? Contactez notre équipe.

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